METHODE BASEE SUR UNE COURBURE NOMINALE

C’est une méthode utilisable pour les éléments isolés de section constante soumis à un effort normal constant.
Le principe consiste à estimer une courbure maximale puis à en déduire un moment du
2e ordre
.

La courbure maximale est obtenue par interpolation entre deux situations :
• Courbure nulle où la section équilibre un effort normal maximal.
• Courbure de référence (1/r0) où la section équilibre le moment résistant maximal

On la détermine par : 

 `1/r = (K_rK_phi)/r_0`

Avec `K_r = (n_u-n)/(n_u-n_(bal)`   , coefficient correctif dépendant de l’effort normal
Et  est l’effort normal relatif (Ac aire de la section droite du béton), nu = 1+ω, `omega=(A_(s)f_(yd))/(A_cf_(cd))`  ,
nbal est la valeur de n correspondant au moment résistant maximal (nbal = 0.4),
As aire totale de la section des armatures.
Kφ est un coefficient qui prend en considération l’effet du fluage Kφ= 1+ßφef avec  `beta=0.35+f_(ck)/200 - lambda/150`
`1/r_0 = epsi_(yd)/(0.45d) , epsi_(yd) = f_(yd)//E_s` et d est la hauteur utile
Une fois cette courbure maximale estimée, on en déduit le moment de 2e ordre M2 par M2 = Ned.e2 où e2 est la déformation qui vaut `e_2 = 1/r` `l^(2_)/c`  (le coefficient c ayant été défini au paragraphe 2.7.7).

Enfin on en déduit le moment de calcul MEd par MEd = M0Ed+M2.

Dans le cas des systèmes hyperstatiques, on détermine M0Ed par les conditions aux limites réelles. Si aux extrémités, les moments du 1er ordre M01 et M02 sont différents, on peut les remplacer par un moment équivalent M0e tel que : M0e=0.6M02+0.4M01≥0.4M02 (les signes de ces moments devant identiques s’ils provoquent la traction sur la même face).